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Action de communication du mois d'Avril : Europe Thriller ou Europe Bonheur ?

Un micro trottoir autour du livre de Stuart Neville.

 

 

Le thriller de l'auteur irlandais est proprement haletant et donne l'occasion au lecteur de se familiariser sans lourdeur avec le thème du crime organisé transeuropéen. L'équipe a donc saisi cette occasion pour interroger des passants sur ce sujet souvent occulté par les médias.

 

Après une courte présentation de notre projet ainsi que du livre, nous avons donc choisi d'aborder la question du rôle de l'Union européenne dans la lutte contre ces réseaux, et en creux, celui des Etats-membres. A qui revient la responsabilité ? Doit-on choisir une action européenne, nationale, ou bien un mélange des deux ?

 

Les réponses sont diverses, mais leur point commun est le pessimisme vis-à-vis de l'UE, que ce soit parmi les pro-européens comme parmi les plus sceptiques. “L'Union européenne existe-elle vraiment en tant qu'entité ?' est ainsi une réponse que l'on a pu entendre, qui remet fondamentalement en cause la possibilité même d'une action au niveau européen cotre ces réseaux. D'autres on pu aborder la responsabilité de chacun (il semble falloir comprendre : des clients) dans la lutte contre la prostitution.

 

Nous avons également profité de ce moment privilégié pour en savoir plus sur leurs lectures. Lisent-ils de la littérature étrangère ? Européenne ?

 

Là aussi, les profils sont divers. Les étudiants interrogés sont prolixes et citent Milan Kundera, Friedrich Dürrenmatt, Hans Fallada, Jane Austen mais aussi Guy de Maupassant. Un trentenaire passionné de thriller cite Jeff Abbott. Certaines personnes interrogées admettent ne pas lire. Il est intéressant de constater que les personnes non lectrices sont également celles qui adoptent le moins une vision européenne.

 

Enfin, nous avons conclu nos “interview express” en leur demandant si pour eux, l'Europe était une Europe Thriller ou une Europe Bonheur. La question, volontairement ouverte et provocante, cherchait en creux à interroger leur vision de l'Europe actuelle mais aussi celle de “leur” Europe Bonheur.

 

Les réponses ont été assez attendues vu le contexte actuel. Malgré un europhile qui nous a lancé “Europe Bonheur” à la cantonade, c'est plutôt la vision pessimiste de l'Europe qui l'emporte. Malgré cela, nous avons réussi à receuillir des pistes pour une “Europe Bonheur” : un meilleur environnement économique, plus de coordination, plus d'ouverture. Les personnes interrogées ont finalement constitué un panel assez varié et nous a permit d'entendre les voix de pro-européens convaincus (les étudiants), d'européens déçus en “attente” d'une véritable Europe – à savoir unie et forte, mais aussi d'eurosceptiques ou de “sans avis”, ce qui montre bien que le débat autour de la question européenne doit encore infuser dans nos sociétés toujours très nationales.

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