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Retour sur l'action de communication du mois de Mars 2014

 

L'équipe du Livre européen du mois est intervenu dans une classe de première L dans le lycée internaional EIB dans le cadre d'un cours d'initiation à la philosophie.

 

Le but de l'intervention était, dans un premier temps, de familiariser les élèves avec le livre européen du mois de mars, l'Idée d'une tombe sans nom, de Sandrine Treiner. Nous avons donc présenté les thèmes du livre (révolution, engagement politique, jeunesse...) en rapport avec des enjeux européens actuels, en évoquant notamment la crise ukrainienne. Nous avons fait un rapprochement entre la Moldavie (pays au coeur du livre de Treiner) ainsi que l'Ukraine, deux pays qui se ressemblent, de part leur histoire moderne (les deux sont devenus indépendants en 1991 à la chute de l'URSS) et leur part de population russophone.

 

Dans un deuxième temps, nous leur avons demandé de rebondir sur les sujets évoqués pendant la première partie de l'intervention à travers un sujet d'invention. Le sujet était le suivant: "Vous êtes un jeunes ukrainiens/une jeune ukrainienne. Vous quittez l'Ukraine pour un pays de l'union européenne. À la façon de Manya Shwartzman, écrivez une lettre à vos parents parlant de vos impressions une fois arrivé(e)."

 

Dans les lettres ramassées, nous avons pu nous rendre compte de plusieurs choses. D'abord, alors qu'il s'agit de parler d'Europe, les élèves pour la plupart font du "french bashing". Ils choisissent la France comme pays européen et en font un portrait négatif. Ceci montre donc que beaucoup d'entre eux - la grande majorité - équivalent la France directement avec l'Europe. La citoyenneté européenne - complémentaire à la citoyenneté française - n'est pas mentionnée.

 

Deuxièmement, la plupart d'entre eux considèrent que la plus grande difficulté rencontrée quand on quitte son pays, c'est de s'intégrer dans le pays d'accueil. Ce point était vraiment intéressant; les jeunes sont sensibles aux phénomènes d'exclusions, et semblent dire que la France, en tant que pays européen, n'est pas prête à accueillir "la différence". C'est donc globalement une vision assez sceptique de l'Europe chez les jeunes de 16/17 ans à laquelle nous avons été confronté aujourd'hui, probablement dû à une très faible connaissance de l'Europe.

 

Nous intervenons avec Camille avec les Jeunes Européens dans ce lycée une deuxième fois, ou nous pourrons essayer d'intéresser les élèves en leur apportant des informations plus concrètes.

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